• Quand on franchit la ligne rouge sans s’en rendre compte…

    Réflexion par les « Eveilleurs de conscience » à propos d’une brochure
    publiée par La Ville de Charleville-Mézières[1] :
    Quand on franchit la ligne rouge sans s’en rendre compte…

     

    Découverte d’une brochure ; son contenu :

    Un « veilleur »[2] des Ardennes nous fait parvenir une brochure éditée conjointement par la Ville de Charleville-Mézières, le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles des Ardennes (CIDFF) et la Fédération ardennaise de la Ligue de l’enseignement. Ce document est intitulé : « Comment concilier vie privée et vie professionnelle ? Agir ensemble. Egalité = Egalité » :

    Dans ce livret d’une vingtaine de pages[3], on y apprend, sous la plume de M. Pailla, Maire « remplaçant » de la municipalité, qu’il faut « faire évoluer les mentalités sur l’égalité entre les femmes et les hommes ». Ainsi, les acteurs cités ci-dessus ont-ils trouvé « utile » de publier cet « outil » à destination des « travailleuses et [des] travailleurs sociaux qui sont amenés à recevoir et conseiller les familles soucieuses de dépasser les difficultés qu’elles vivent au quotidien »[4]. Une interaction, une synergie semble alors devoir se mettre en place entre le milieu professionnel et le milieu familial : « le but de ce document est de transmettre quelques conseils de conciliation entre vie privée et vie professionnelle. Les sept pratiques énoncées ci-dessous ont pour point commun d’être facilement et rapidement applicables. Il ne s’agit absolument pas de suivre au pied de la lettre ce qui est présenté ci-dessous mais de s’en inspirer pour améliorer le quotidien. »[5]

    Quand on feuillette le document, on constate qu’il est rédigé sous la forme d’explications théoriques d’une part (pages de gauche en général) puis d’exercices d’application pratique d’autre part (pages de droite en vis-à-vis). Ce sont, à chaque fois, des « conseils » plutôt emprunts de bon sens qui y sont énumérés : on y apprendra à « planifier » son temps, « séparer la vie privée et la vie professionnelle », « prendre du recul » par rapport à son travail ou à ce que l’on peut être amené à vivre, « résoudre au plus vite les problèmes qui se présentent », « se remettre en question », « s’entraider », « se réserver des moments personnels » [6]. N’oublions pas enfin l’exercice pratique recommandé page 23 qui est censé apprendre aux ménages à se répartir les « tâches domestiques » au sein du foyer…

    Approche critique :

    A la lecture de ce document, nous aurions vraiment envie de remercier chaleureusement la mairie de Charleville-Mézières et ses collaborateurs de penser avec autant de sollicitude et d’inquiétude à ses administrés « afin que l’égalité des droits devienne égalité dans les faits ».[7] Notre joie pourrait même être complète lorsque, à la lecture de l’Edito de M. le Maire, nous apprenons que cette brochure est une première mouture qui donnera lieu bientôt à une « publication « grand public » qui permettra à tout un chacun d’interroger son mode de vie et de le faire évoluer pour rétablir l’égalité entre les femmes et les hommes. »

    Seulement voilà : nous sommes coutumier de la critique (non pas par principe ou par habitude puérile et immature, mais de formation) ; et nous avons appris à ne jamais prendre pour argent comptant ce qui se présentait à nous, y compris derrière le masque des bons sentiments… Un de nos maîtres à penser pourrait être par exemple le romancier Bernanos lorsqu’il disait que « l’enfer est pavé de bonnes intentions » : derrière les grands principes, derrière ce que l’on peut appeler la « loi du cœur et des bons sentiments »[8] peuvent se cacher les pires motifs et les conséquences les plus abjectes. Clarifions notre propos : l’égalité de droit (l’égale dignité entre les personnes, entre les hommes et les femmes notamment) est un principe et un acquis incontestable ; mais il devient une revendication douteuse et néfaste lorsqu’il veut imposer l’uniformité. Si nous sommes égaux, nous ne sommes pas pour autant identiques.

    Par conséquent, plusieurs objections de fond nous viennent à l’esprit à la lecture de cette brochure :

    Son titre d’abord, dans sa formulation : « Egalité = Egalité ». Il est pour le moins tautologique si ce n’est carrément psittacique ![9]. Sur le fond ensuite, l’idée majeure ici avancée est que l’égalité homme/femme devrait se traduire « dans les faits », c’est-à-dire dans la répartition quasiment arithmétique des tâches ménagères.
    Outre le fait que cette idée de l’égalité est assez pauvre (puisqu’elle perd de vue la richesse de la différence et puisqu’elle oublie que l’égalité n’est pas seulement arithmétique mais qu’elle peut être proportionnelle[10]), elle a l’inconvénient d’être indiscrète dans la mesure où elle prétend, dans cette brochure, par l’intermédiaire d’exercices pratiques, venir s’immiscer jusque dans l’intimité du foyer : n’y a-t-il pas là une volonté subreptice de vouloir penser à la place des gens et de leur indiquer comment penser et agir ?

    Certes, Il y a des familles qui peuvent être en difficulté et qui peuvent avoir besoin d’aide. Des structures sont présentes pour essayer de détecter ces situations de précarité et pour essayer de leur venir en aide, en fonction de leur situation particulière. Mais cela ne peut jamais se faire sans leur consentement. Dans quelle mesure faudrait-il alors vouloir « changer les mentalités » et mettre en place, via la diffusion d’une brochure à grande échelle aux frais du contribuable, une politique familiale municipale générale qui supposerait que chaque foyer serait passablement incompétent pour gérer ses affaires privées ? Depuis quelle autorité, enfin, M. le Maire de Charleville-Mézières devrait-il nous dire comment nous devons être comme homme ou comme femme, en couple, comme parent ou comme éducateur ?...

    La revendication politique d’une égalisation des conditions n’est pas sans légitimité [11] ; et l’on peut se battre pour que l’égalité de droit soit reconnue de façon effective dans les faits ; mais cela ne veut pas dire que nous devons être identiques et que nous devons tous faire la même chose ! Entre hommes et femmes par exemple, les tâches peuvent se répartir : il faut vraiment ne rien voir ou ne rien savoir de l’évolution de la société pour ne pas se rendre compte que les papas aujourd’hui s’approprient autrement leur paternité qu’il y a 50 ans. Pour autant, les papas ne sont pas (et n’ont pas à être) des mamans !! La répartition d’un congé maternité, par exemple, ne pourra jamais être résolue arithmétiquement dans un congé parental égalitaire, pour la simple et bonne raison que ce n’est pas le corps de l’homme qui endure la grossesse pendant neuf mois ! Cette période de gestation, de corps à corps entre le bébé et la maman est déterminante pour la suite, si bien qu’un papa ne peut jamais se substituer à une maman ; la réciproque est vraie aussi : l’enfant a aussi besoin d’un père pour apprendre à se séparer de la mère et prendre pleinement conscience des limites, pour apprendre l’autonomie et ne plus se confondre avec la mère. La maman donne la vie ; le père apprend à exister en donnant des contours. Ces « rôles » ne sont pas imperméables et peuvent, dans certaines limites, s’interchanger ; mais retirez l’un de ces pôles et l’enfant boîte existentiellement !
    Rêver d’une situation où l’on serait affranchi de notre corps et de cette polarisation féminin/masculin (si bien que l’on serait tous égaux et identiques), ce serait appeler des ses vœux ce que Huxley appelait « le Meilleur des mondes », c’est-à-dire un monde de confusion, irréel et peu souhaitable…Les pédopsychiatre ont encore devant eux de (beaux ?) jours pour réparer la casse à venir…

    Lorsqu’on regarde le principe de ladite brochure enfin, on remarque que les conseils pratiques édictés (même si l’on dit qu’il ne sont que de conseil et qu’ils ne doivent pas être suivis « au pied de la lettre » -cf. note 5) veulent placer une interaction forte entre la vie professionnelle et la vie privée, si bien que l’on peut supposer que l’on veut ici poser une emprise qui laisserait au citoyen très peu de latitude privée, très peu de réserve : les affaires intimes devraient-elles être traitées comme les affaires professionnelles ?
    Le foyer n’est certes pas une « société secrète », mais il a besoin de cette zone d’ombre qu’on appelle l’intimité, d’un lieu caché, en retrait des affaires publiques où l’individu peut croître, cela qu’il s’agisse du couple mais aussi (et a fortiori) qu’il s’agisse de l’enfant qui ne doit pas, au risque d’être « brûlé », être surexposé à la lumière sans réserve de la publicité (c’est-à-dire du regard public)[12]. La pudeur n’est pas une culture honteuse du secret ; elle est le lieu, nécessaire et discret, de la croissance de l’individu qui, depuis cette réserve, peut ensuite décider d’entrer en relation. Sans la pudeur, c’est l’illusion de la fusion et la confusion ; ce qui ne peut qu’avoir des conséquences psychologiquement désastreuses

    En guise de conclusion :

    Une telle politique, que la ville de Charleville-Mézières veut mettre en place, semble venir corroborer la vision du philosophe Tocqueville (XIX°siècle) qui prévoyait que les Etats modernes deviendraient dictatoriaux « d’une façon douce » au point de vouloir veiller sur le sort de chaque citoyen égalisé et uniformisé : « Il [l’Etat] ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche au contraire qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? »[13]

    Une municipalité, une association peuvent se donner pour objectif de prendre soin de ses habitants, de ses adhérents ; mais pas de vivre à leur place ! Le cas échéant, c’est une ligne rouge qui est franchie, celle de la perte de l’individualité qui se fond dans la masse. Le franchissement de cette ligne rouge porte un nom : celui de l’ « idéologie », ciment des masses qui ont cessé de penser et qui se laissent absorber dans l’uniformité de la pensée unique[14]. Nous en avons déjà fait les frais par le passé ; nous nous apprêtons (et nous y sommes déjà de plain pied) à renouer avec cette forme abjecte du politique, profondément négatrice de l’individu, de la culture et de ses richesses, négatrice de la différence. C’est d’autant plus dommage que cela se passe sous la législature d’un gouvernement dit « socialiste » qui revendique comme postulat d’action le respect et la tolérance de toute forme de différence…

    Pour en revenir au niveau de la politique locale (celui d’une petite ville de Province), le devoir le plus urgent serait de ne pas venir déranger ou perturber les familles dans des domaines où elles n’ont rien demandé du tout. La gestion quotidienne du foyer n’est pas encore une affaire publique : même si le politique et la loi ne peuvent se désintéresser et même se doivent d’intervenir dans des situations singulières -alarmantes ou marginales-, Il n’est pas sain que des politiques, des associations cherchent à voir ce qui se passe dans les cuisines ou ailleurs dans la vie intime du foyer. Ce qu’il en ressortira, sous le verni de la bien pensance, de la bienveillance et de la « douceur » des procédés, ce sera la douleur de voir se mettre en place d’une nouvelle « Inquisition », sans doute plus néfaste que celles connues par le passé[15]

    Nicodème.

     


    [1] Préfecture du département des Ardennes (08), ville de 50 000 habitants. Le Maire de cette ville était Mme Claudine Ledoux (PS), récemment promue et nommée Ambassadrice déléguée à la coopération régionale dans l'océan Indien, sur l’île de la Réunion. Son successeur est M. Pailla.

    [2] Les « veilleurs pour la famille » sont un mouvement de résistants qui manifeste pacifiquement et concrètement son désaccord avec les réformes sociétales engagées sous la mandature du Président Hollande et qui vont dans le sens d’une déconstruction des repères familiaux et moraux. Précisons que l’actuel Président n’en est pas l’unique responsable ; il ne fait qu’accentuer une tendance individualiste, libertaire et libérale, en germe depuis longtemps et assez fortement ancrée dans l’esprit du temps.

    [3] Rédigé sous l’autorité d’une étudiante en Psychologie sociale : pour une Préfecture de Département, on aurait pu attendre une caution scientifique d’un autre niveau…

    [4] édito, page 1, lignes 3 puis 17 à 19.

    [5] Préambule, page 2 de la brochure, 4° paragraphe.

    [6] Respectivement pages 4 et 5 ; 6 et 7 ; 8 et 9 ; 10 à 13 ; 14 et 15 ; 18 et 19 ; 20 et 21.

    [7] Préambule, avant dernière phrase.

    [8] Le grand philosophe du XIX°siècle, Georg Wilhelm Friedrich HEGEL, a profondément médité cela dans la Phénoménologie de l’Esprit, publiée en 1807 (un peu après la Révolution française). Au chapitre VI (intitulé « l’Esprit »), partie B.(« L’esprit devenu étranger à soi-même, la culture ») sous-partie c (intitulée : « la liberté absolue et la Terreur »), le philosophe allemand explique les conséquences de la « loi du sentiment » -loi subjective- quand elle veut s’imposer comme loi objective, comme loi absolue. Cette analyse théorique correspond à ce que nous avons connu historiquement, au moment de la Révolution française, lors de cette période sombre que nous avons appelé « la Terreur » (1792-1794).

    Un ministre de l’actuel gouvernement (M.Peillon, Ministre de l’Education Nationale) prétend que « la Révolution française n’est pas terminée » (c’est le titre d’un de ses livres publié en 2008) ; et il n’a sans doute pas tort ! Heureusement pour nous aujourd’hui, la guillotine a cessé de fonctionner ; à moins qu’elle ait changé de forme : ce sont les médias et la presse qui, maintenant, par les silences qu’ils imposent, ou bien par les opinions qu’ils décident d’exalter et de mettre en avant, jouent le rôle de « couperet ». La « guillotine symbolique » (par le droit de vie ou de mort publique, symbolique mais bien réel) activée par les journalistes n’a pas fini de fonctionner…

    Nous ne sommes pas foncièrement hostiles au beau travail que fait le journaliste ; mais nous sommes forcés de constater que les grands médias aujourd’hui font cause commune avec une classe politique de plus en plus oligarchique qui se fait la caisse de résonnance (avec peu de raisonnement) de la bienpensance, tout en se coupant du bon sens défendu par la base et une large partie de la population. Cette perversion de la mission (elle aussi, belle dans sa vocation) du politique, nous la déplorons également.

    [9] Un psittacisme, c’est le fait de parler comme un perroquet : ici, « l’égalité égale l’égalité ». On dit tout le temps la même chose, comme si on voulait marteler (endoctriner ?) ; une tautologie, c’est quand on définit quelque chose en redisant exactement la même chose, par exemple, quand on veut définir ce qu’est un chat en disant : « un chat, c’est un chat ». Avec le verbe « égale », on a ici une triple répétition, quasiment bègue, de l’idée d’ « égalité ». En terme de communication, ça a sûrement son efficacité ; par contre, en terme de réflexion, ça laisse davantage à désirer !…

    [10] On peut lire ou relire avec profit l’Ethique à Nicomaque d’Aristote, au livre V ; cela pourra nous éclairer sur la polysémie du mot « égalité » et pourra nous éviter d’en avoir une approche uniforme est simpliste, comme c’est souvent le cas aujourd’hui. L’égalité peut être paramétrée (proportionnelle dit Aristote) et n’implique pas l’uniformité (égalité arithmétique). Par exemple, des parents peuvent traiter de façon égale leurs enfants, mais ils ne prendront pas les mêmes mesures envers un bébé de 6 mois et un adolescent de 15 ans. Le paramètre différenciant ici est l’âge. L’égalité arithmétique et uniforme ici relèverait de la bêtise !…

    [11] Par exemple lorsqu’on se bat pour que, à égales responsabilités dans une entreprise, les salaires d’un homme et d’une femme soient identiques.

    [12] Cf. à ce propos les analyses de Hannah ARENDT dans La Crise de la culture, chapitre V : « la crise de l’éducation ». Elle montre comment le système éducatif américain s’effondre (dans les années 50-60) à cause du postulat nivelant et destructeur de l’égalité : si les enfants sont des citoyens comme les adultes, ils ne bénéficient alors de plus aucune protection et finissent broyés du fait de la démission des adultes qui ont cessé de répondre à leur vocation, à savoir celle de protéger les enfants pour leur permettre de grandir.

    [13] Tocqueville, De la démocratie en Amérique, volume II, IV° partie, chapitre 6, p.385 en bas, édition Garnier-Flammarion.

    [14] Nous renvoyons aux analyses de Arendt dans Les Origines des totalitarismes, notamment tome III.

    [15] La 1° Inquisition, médiévale et religieuse, quoiqu’intrusive et possiblement abjecte, laissait toutefois la possibilité d’une duplicité où l’opprimé pouvait toujours acquiescer en façade et se dédire sur le fond (voyez par exemple l’ « affaire Galilée » où le savant doit abjurer ses thèses alors qu’il ne renonce en rien à son intime conviction).

    Avec la bien-pensance contemporaine et la pression matérielle qu’elle exerce, il est moins en moins possible d’oser penser différemment : bientôt, nous pourrons compter sur les enquêtes diligentées par le politique et par les divers services sociaux pour vérifier l’orthodoxie des façons de procéder, des façons de vivre des familles pour évaluer leur « ouverture d’esprit » (c’est-à-dire, en vérité, leur allégeance à l’idéologie égalitariste). On peut imaginer que des aides financières seront allouées aux familles « méritantes » repérées par ces différentes enquêtes et refusées à d’autres…

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  • Commentaires

    1
    De saint gilles
    Lundi 25 Novembre 2013 à 10:28
    Ns ne pouvons admettre que l'on soit obligés de penser comme on l'impose
    Merci pr ce travail bien clair
    2
    Berthes
    Mardi 26 Novembre 2013 à 17:52

    Merci pour cette information. Jusqu'où vont-ils aller ? c'est catastrophique pour notre Société...

    3
    Filius Dei
    Mercredi 8 Janvier 2014 à 10:49

    Bravo et merci pour cette brillante présentation et analyse de cet instrument de domination "douce" et de "suave" inquisition...

    4
    Laurent
    Samedi 19 Avril 2014 à 00:13

    La municipalité de Charleville-Mézières vient de changer de bord (elle était tenue par le P.S. depuis 1924) ; c'est Boris ravignon (U.M.P.) qui a battu Philippe Pailla (P.S.) aux municipales et qui vient d'entrer dans les fonctions de maire de la préfecture des Ar.dennes.

    M.Pailla avait été le responsable de la publication de la brochure "égalité = égalité". M.Ravignon, qui dans son équipe dispose d'une adjointe (la 6°) "chargée de l'égalité des chances, de la jeunesse, du handicap et du droit des femmes" inversera-t-il la tendance de son prédécesseur (qui allait dans la droite ligne du gouvernement actuel), saura-t-il faire preuve de courage et de résistance, ou bien ira-t-il lui aussi dans le sens de la "pensée unique"? L'exercice de son mandat et l'avenir nous permettront, au niveau local, de voir plus clair à ce sujet...

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